CHARTE ÉTHIQUE DU VOYAGEUR

Le tourisme éthique est avant tout basé sur la notion d’échange et de respect : respect de vos hôtes, respect de leur culture, et respect de la nature. Le voyageur soucieux de s’inscrire dans cette démarche doit donc respecter certaines règles de bonne conduite que nous avons souhaité regrouper ci-dessous. En effet, sans prise de conscience des enjeux du « voyage responsable », les communautés auront à subir les réalités du tourisme classique par cette population de masse (peu de bénéfices pour la population locale, Impacts écologiques importants, relation distante entre touristes et autochtones ou jugements de mendicité). C’est pourquoi l’accent est mis sur le code de bonne conduite à adopter en voyage, qui est un ensemble de gestes élémentaires, parfois négligés en vacances.

AVANT LE VOYAGE

1 – Un voyage s’apprécie d’autant mieux si l’on se documente à l’avance sur la culture, l’histoire, les habitants et leur mode de vie, le patrimoine, la religion, les croyances de la zone visitée.

2 – En apprenant par exemple quelques mots en béti (peuples de la Région du Centre au Cameroun), cela facilitera mon contact avec la population locale.

3 – Avant de partir, je me documente sur les comportements à adopter ou à éviter afin de ne pas choquer les populations locales : se vêtir de manière trop dénudée ou trop ostentatoire, prendre en photo des enfants « sans autorisation » par exemple peut en effet s’avérer dérangeant pour la population.

4 – Je pense à faire des achats responsables : le nécessaire (gels douches et shampoings biodégradables), pour polluer le moins possible une fois sur place, en particulier lors de séjours en pleine nature et j’essaye de limiter au maximum les emballages jetables à laisser sur place.

5 – Je n’emporte que l’essentiel, et garde de la place dans la valise pour ramener des souvenirs fabriqués localement (objets d’art, produits souvenirs).

6 – Je me renseigne sur comment se fait le marchandage (négociation des prix de certains produits).

7 – Je me renseigne sur les pourboires à laisser lorsque je fréquente des (restaurants, artisans, ou guides touristiques).

PENDANT LE VOYAGE

1 – Je respecte les différentes cultures et traditions des peuples que je suis venu voir, je m’adapte et m’enrichis de cette différence.

2 – En voyage, je ne suis plus chez moi, mais juste un simple invité. L’expression qui veut que «le client est roi » n’est pas valable vis-à-vis des populations qui m’accueillent, un voyage est loin d’être un produit comme un autre.Il convient bien sûr de respecter les lieux de culte, et de ne pas y entrer si l’accès est interdit aux touristes.

3 – Il est important de savoir que sur place, les hébergements et prestations proposées par des locaux sont à des prix privilégiés. Ainsi, je pourrai compenser en achetant de l’artisanat ou des produits régionaux ; c’est un des meilleurs moyens de faire bénéficier directement les populations de l’argent du tourisme.

4 – Lorsque je discute avec un vendeur, je le fais avec humour et patience, et je ne m’emporte pas. Un sourire vaut toujours mieux qu’un ton agressif.

5 – Avant de photographier une personne, prendre le temps de lui demander l’autorisation et profiter de l’occasion pour nouer le dialogue. Pour les enfants, demander l’accord des parents.

6 – Si on souhaite distribuer des médicaments aux populations, Il est plus prudent de se rapprocher du dispensaire ou de l’hôpital en place, afin de s’assurer qu’un bon usage en sera fait, et éviter également d’alimenter le marché noir.

7 – Ce n’est pas parce que certains pays ne disposent pas de système de collecte des déchets qu’il faille jeter ses détritus n’importe quand et n’importe où ! Au contraire, nous avons un rôle de sensibilisation à jouer auprès des populations locales, et c’est à nous de donner l’exemple.

8 – J’emporte donc des sacs poubelles pour tous mes déchets et je les jette dans une poubelle. Quand il n’y en a pas à proximité, j’attends d’être de retour en ville.

9 – Je respecte le silence de la nature. Je parle à voix basse, pour ne pas effrayer les animaux et pour ne pas déranger les autres visiteurs.

10 – Je n’attire pas les animaux avec de la nourriture et je ne les nourris pas, cela pourrait modifier leur régime alimentaire et peut même leur être fatal.

11 – Quand il y a des chemins, je respecte le balisage, évitant ainsi de piétiner la flore.

12 – Je ne cueille pas les plantes et fleurs sur mon passage ; certaines espèces sont en voie d’extinction.

13 – Je respecte les réglementations en vigueur dans les réserves ou parcs naturels.

14 – L’eau potable est une denrée rare qu’il faudra éviter de la polluer.

15 – Je pense à limiter l’utilisation de la climatisation. Elle consomme beaucoup et participe au réchauffement climatique !

APRÈS LE VOYAGE

1 – Favoriser le dialogue avec les personnes rencontrées pendant le voyage pour permettre un tourisme facteur de paix. Leur envoyer des photos par exemple, si certains ont manqué des scènes fascinantes ou à déplorer.

2 – Compenser ses émissions en CO2 (liés à mon voyage), et en l’occurrence les voyages en avion, en contribuant à des projets de solidarité climatique en place.

3 – Partager son expérience de séjour : en amical, en famille, ou sur les réseaux sociaux pour témoigner la richesse rencontrée et notre devoir de la préserver grâce aux « conseils pour mieux voyager »

 L’équipe de Maresa vous souhaite un excellent séjour !