Elle est située à Douala au quartier Deido et a été ouverte au public en 1996

C’est une oeuvre monumentale installée sur la place nommée Rond Point Deïdo, l’un des plus grands carrefours de la ville de Douala. La sculpture mesure 12 mètres de haut, comme un immeuble de trois étages, et sa masse totale est de 8 tonnes. Elle est le plus souvent appelée Ndjoundjou, ce qui signifie « monstre », une expression autant fascinante qu’intriguante.

Cette appelation négative est basée sur les fortes protestations menées par les médias locaux et les populations indigènes contre cette statue dès son ouverture au public. Les premières polémiques concernaient principalement les caractéristiques esthétiques de la sculpture, réalisée à partir d’un ensemble de pièces métalliques de récupération montées sur une ossature de chaudronnerie.

Malgré celà, le monument de la Nouvelle Liberté est devenu l’un des emblèmes de la ville de Douala, une icône qui suscite l’engouement de plusieurs étrangers de passage dans la ville.

Son auteur est Joseph Francis Sumégné un Artiste plasticien, peintre et sculpteur autodidacte, né à Bamendjou au Cameroun le 30 juillet 1951.

Influencé par les gravures et les tatouages qu’il observait sur le corps de sa grande mère et les pilonnes des maisons royales de l’Ouest du Cameroun, il dessine beaucoup durant son enfance en campagne. Il s’initie alors à différents types de pratiques artistiques (sculpture, mise en couleur, bijouterie, vannerie, tissage) dont la combinaison caractérisera son futur travail en l’occurrence la création de la fameuse statue de la nouvelle liberté.

Cette réalisation doit son existence grâce la participation des communautés locales, et le financement de quarante partenaires dont la coopération française, Doual’art etc

Lat: 4.064485 Long: 9.706565